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QuatriĂšme triathlon et principal objectif de la saison : le triathlon M de lâalpe dâHuez
Mise en condition :
ArrivĂ©s 6 jours avant le dĂ©but de lâĂ©preuve, on sâorganise une reconnaissance de la montĂ©e le lundi par des tempĂ©ratures caniculaires (34°C en bas, 25°C en haut) : la montĂ©e est trĂšs dur et je me rend vite compte que mon dĂ©veloppement 36-28 est un peu juste mais cela ira quand mĂȘme pour les 13 kilomĂštres. Heureusement que jâavais mon camelback, jâai bu plus de 2L durant la montĂ©e.
Une séance de 2000 m en piscine le mardi et un trail de 9 km le mercredi en allure (trÚs) lente finalise notre entraßnement.
Récit de course de Tibo :
Vendredi : câest le Jour J, aprĂšs une bonne nuit de sommeil, on charge les vĂ©los sur la voiture direction le sommet de lâalpe dâhuez pour dĂ©poser les chaussures de course Ă pieds : pour la tempĂ©rature ça promet, il fait dĂ©jĂ plus de 24°C Ă 11h.On mange notre salade de pĂątes puis direction le lac du verney en vĂ©lo pour une descente de 15 km qui arrive direct au niveau du lac.
On sâinstalle au parc Ă vĂ©los, on prĂ©pare les combinaisons, lâeau est tout de mĂȘme annoncĂ©e Ă 19,8°C ce qui est un record pour le lac. Les femmes partent 15 minutes avant les hommes, jâaide Elise Ă enfiler sa combinaison puis elle se jette Ă lâeau. J’enfile la combinaison, une vĂ©ritable Ă©tuve, par 32°C extĂ©rieur, je saute Ă lâeau, heureusement qu’il y a la combinaison car le choc thermique est important, je croise un malin sans combi, au vu de la surface non rĂ©guliĂšre de sa peau, je me dis quâil ne doit pas avoir chaud. On se pose tous la question si le speaker sait lire un thermomĂštre?
DĂ©part, ça frotte Ă©normĂ©ment, il me faut presque 400 m pour ne plus frotter Ă un voisin Ă chaque mouvement. La nage se passe bien, je ne force pas trop car je sais ce quâil nous attend par la suite. Je fais tout de mĂȘme moins de 23 min pour les 1200 m. La transition se passe pas trop mal.
Je dĂ©marre le vĂ©lo, il paraĂźt que le drafting est interdit, mais je ne vois pas trĂšs bien comment on peut respecter une distance de 7 m au vu de la densitĂ© de vĂ©lo au mÂČ (1 270 inscrits). Les 16 premiers km sont plutĂŽt plats ou en lĂ©gĂšre descente. Au km 14, je me dĂ©cale lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ© de la route pour laisser passer un concurrent quand ma roue se bloque nette, je file direct dans le bas cĂŽtĂ© entre 40 et 45 km/h. Je me rĂ©tablis d’extrĂȘme justesse mais me fait tout de mĂȘme une belle frayeur, je regarde ma roue et me rend compte quâune chaĂźne Ă neige de voiture est bloquĂ©e dans mes Ă©triers de freinâŠ(il y a vraiment des gros connards qui nâont aucun respect pour notre planĂšte et je ne parle pas des CONcurrents qui jettent leurs gels dans la nature). Je lâenlĂšve puis redĂ©marre et jâarrive rapidement sur le dĂ©but de la âpetiteâ grimpette.
Ce nâest pas une lĂ©gende mais les trois premiers kilomĂštres sont vraiments les plus durs (chaleur et grosse pente). Je prends mon rythme de croisiĂšre et je monte en essayant de ne pas trop taper dedans ce qui est dur Ă faire si on ne veut pas reculer. Je pense Ă bien me ravitailler : gel, eau et pĂąte de fruit : les ravitaillements sont au top. Je double Elise Ă 3 km du sommet, elle va bien je suis rassurĂ©.Jâarrive en haut de la montĂ©e oĂč il rĂšgne une grosse ambiance ce qui donne une bonne motivation pour la suite. Je fais la derniĂšre transition. Le dĂ©but de la course Ă pied est dur car les jambes sont bien lourdes, je marche 50 m dĂšs la premiĂšre montĂ©e, je me remoblise tout de mĂȘme en me concentrant sur ma foulĂ©e, au bout de 2 km, les sensations reviennent et je reprends sur un bon rythme, jâai une petite pensĂ©e pour Nicolas qui a du souffrir le martyr avec cette chaleur et ce dĂ©nivelĂ©. Les deux derniers kilomĂštres sont en descente ce qui permet dâaccĂ©lĂ©rer et de souffler un peu, puis arrive la ligne dâarrivĂ©e oĂč lâambiance est TERRIBLE!!! Je m’arrĂȘte pour faire un petit bisou Ă mon bout de chou puis je passe la ligne, lâĂ©motion est Ă son apothĂ©ose : câest pour ces sensations que le triathlon est exceptionnel !!!
RĂ©cit de course dâElise :
Je complÚte le récit de Thibaut par quelques sensations perso :
Natation : la partie que je maĂźtrise le moins bien. Jâai des difficultĂ©s Ă garder ma ligne droite et je louvoie un peu entre les filles. Je sors en 29â (en piscine je tourne en 25â, yâa encore du boulot ! Vivement la reprise des entraĂźnements sĂ©rieux).
Je sors de lâeau en mĂȘme temps que le 1er homme qui est parti 15â aprĂšs les fillesâŠ. Une tornade !
VĂ©lo : ma partie prĂ©fĂ©rĂ©e ! Je profite des 15 premiers kilomĂštres roulants pour rattraper quelques filles. Les meilleurs hommes me doublent Ă une vitesse impressionnante, je suis aux premiĂšres loges. Jâattaque la montĂ©e de lâAlpe dâHuez. La reconnaissance de lâascension le lundi aprĂšs-midi mâa mise en confiance. Je continue de prendre des places fĂ©minines, le moral est au beau fixe. Beaucoup dâencouragements sur les derniers virages mythiques : ça aide. La tempĂ©rature est caniculaire mais les distributions Ă la volĂ©e de bidons dâeau fraĂźche font du bien. Je termine la montĂ©e de lâAlpe en 1h20 (Ă lâentraĂźnement : 1h19), je me sens bien ! Mon pĂšre est lĂ (fan de vĂ©lo et collectionneur de cyclosportives en montagne) pour nous encourager.
Course Ă pied : la partie que je redoute car jâapprĂ©hende les douleurs gastriques plus que les douleurs musculaires. Finalement, jâai veillĂ© Ă bien mâalimenter et Ă boire cette fois-ci, je pars doucement sans trop de douleurs. La partie ascendante sous le soleil est dure, je ne mâemballe pas, lâobjectif est de finir (je nâai mĂȘme pas pris la peine de regarder ma montre pour la CAP). La deuxiĂšme moitiĂ© du circuit passĂ©e, je retrouve un second souffle et essaye dâallonger la foulĂ©e en me disant que câest bientĂŽt fini.
Ca y est : la derniÚre ligne droite dans une ambiance de feu !! Je passe la ligne et saute dans les bras de Tibo, arrivé 5 minutes avant moi (il me met 20 minutes sur la course mais il est parti 15 minutes aprÚs les filles). Que du bonheur !!!! Nous retrouvons mes parents et Anatole au ravito, médaille au cou, satisfaits et soulagés de ne pas avoir eu de pépin ni de défaillance.
Chrono : 3h04.
Un nouveau super souvenir partagé en famille !!
Bilan :
- Ce triathlon est extraordinaire ! Les paysages magnifiques, une ambiance de folie, des ravitaillements au top.
- Par rapport Ă Calais l’alimentation a Ă©tĂ© beaucoup mieux maĂźtrisĂ©e que ce soit avant ou pendant la course. (pas forcĂ©ment aprĂšs…)
- Câest toujours un plaisir de faire du sport en famille
PS : je remercie chaleureusement mes beaux-parents qui ont gardé Anatole pendant la course
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CR de Nicolas D.
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Ce jeudi 02.08.2018 je me souviendrai longtemps du Time triathlon đââïž
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đââïžalpe d’huez au dĂ©nivelĂ© XXl
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Nous Ă©tions 1053 inscrits sur une course difficile par son dĂ©nivelĂ© mais surtout par la canicule 753 finishers beaucoup d’abandon.
La natation dans un plan d’eau magnifique ( Lac de Verney) une eau cristalline tempĂ©rature 18° le dĂ©part est donnĂ© Ă 9h30.
Je nage avec beaucoup de plaisirđ mĂȘme si les temps sont mĂ©diocres 665 RG le plaisir est au rendez-vous les trajectoires et les passages de bouĂ©es passent plutot bien aucun coup je sors de l’eau sans vertige c’est cool.
Je perds de prĂ©cieuses minutes au parc Ă vĂ©lo a la recherche de mes lunettes jusqu’Ă un arbitre me les donnes Ă la sortie du parc (retrouver par terre) , ça commence mal đ€je dĂ©marre le vĂ©lo sur un gros rythme.
Je commence a faire ma remontĂ©e les 25 premiers km sur une moyenne de 40 km/h la premiĂšre difficultĂ© arrive le col de l’alpe du grand serre (1375m) la montĂ©e se passe a l’ombre elle semble interminable 15km 7,2%
derriĂšre la descente trĂšs technique, je manque deux fois de partir Ă la faute, trop juste au niveau freinđȘ la deuxiĂšme difficultĂ© le col d’Ormon (1371m) il passe plutot bien la pente Ă 4% sur 14km par conte la chaleur et le soleil tapent dur obligĂ© de s’asperger d’eau toute les 5 minutes
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đ€€ par endroits le bithume fond.
La derniÚre descente je prends énormément de plaisir avec mon record perso de vitesse 106 km/h, vient la troisiÚme et derniÚre difficulté
l’ascension des 21 virages l’alpe d’huez qui vous plombe les jambes 1h20 d’ascension dans la fournaise et la chaleur du sud je pose le vĂ©lo avec le 207 RG
Je pars sur la course Ă pied avec le pilote de F1 Romain Grosjean qui finira 197 les premiers km se passent bien des que les chemins se lĂšvent je suis dans le dur, je marche, je craque littĂ©ralement, je fonds en larmes derriĂšre mes lunettes de soleilđ je sais que pour moi c’est terminĂ© l’enfer arrive les places vont s’envoiler.
Je pense Ă tous ces sacrifice Ă l’entrainement ma famille mes amis sur un sursaut d’orgueil j’arrive Ă me relancer dans les descentes et finir la boucle n°1 ,la boucles n°2 au mĂȘme en droit je marche le mental est lĂ mais physiquement le dĂ©nivelĂ© et la canicule m’ont abattu.âïž
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Je continue Ă marcher ça devient compliquĂ© aussi dur que courir j’entame ma troisiĂšme et derniĂšre boucle dans un Ă©tat second je titube en marchant , j’ai des vertigesđĄ les derniers km sont insoutenables, je m’Ă©croule au pied des ravitaillements mon seul et unique but maintenant etre finisher, je passe la ligne d’arrivĂ©e en ayant tout donnĂ© au plus profond de moi-mĂȘme.(avec un petit gout amer sur mon rĂ©sultat )
Un triathlon dans un cadre majestueuxđ le plus dur que j’ai pu faire mais le plus beau ,mĂȘme si le Natureman reste un de mes coup de coeur, les points positifs j’ai appris a connaitre les limites de mon corps le dĂ©passement de soi une superbe aventure humaine, j’ai bien rĂ©cupĂ©rĂš et j’ai dĂ©jĂ l’envie de repartir dans une nouvelle aventure. Un immense merci pour vos encouragements.
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Une course intense de 9h32:40 đïž classĂ©s/ 443 sĂ©nior 4 homme /85
Natationđââïž 2.2 km : 56 m
VĂ©lo đŽââïž 118 km 3 cols 3600m dĂ©nivelĂ©+ : 5h28
Course Ă piedđââïž 20 km 1800m d’altitude : 3h00