DĂ©jĂ participants en 2019 sur le Triathlon M (Elise) et Triathlon L (Thibaut), nous souhaitions
revenir à Chantilly pour la beauté du site.
RĂ©cit de course dâElise
Nâayant pas nagĂ© beaucoup en 2020-2021, jâai prĂ©fĂ©rĂ© mâinscrire sur le format Duathlon. Mis
Ă part le Duathlon cross de Zegerscappel auquel nous sommes fidĂšles depuis de
nombreuses années, ce sera une premiÚre sur un Duathlon classique.
Au programme : 11 km de CAP, 45 km de vélo et 6 km de CAP.
1er dossard de lâannĂ©e : quel plaisir !
Jâai la chance de partager cette course avec mon papa ĂągĂ© de 65 ans. Nous partageons
ensemble les 6 premiers km avant que je prenne les devants (pour une fois !).
La premiÚre partie CAP est un réel plaisir. Il ne faut pas trop taper dedans au risque de finir
dans les choux. Je cours en 4â45. Nous traversons la forĂȘt, longeons lâhippodrome, le musĂ©e
du cheval, les jardins du chĂąteau : top !
1Ăšre transition. Le parc Ă vĂ©lo fait prĂšs de 500 m âŠ.câest long ! Mais cette fois, pas besoin
de sâencombrer de la combinaison de natationâŠla transition semble tellement facile de ce
point de vue !
Partie vélo : la partie que je préfÚre !
Je pars sur un bon rythme, confiante grĂące aux derniers enchaĂźnements que nous avons pu
effectués depuis début août et aux bonnes sensations. Le parcours est roulant (300m de
dénivelé), je prends beaucoup de plaisir malgré le vent fort et un ciel menaçant.
Le point noir du parcours est le 1er et le dernier km quâil faut rĂ©aliser sur un chemin en
gravillonsâŠquelle horreur ! Je nâavance pas et manque de chuter Ă plusieurs reprisesâŠ
Sur le circuit, quelques triathlĂštes du half (des machines) me doublent tels des avions de
chasseâŠ
Je boucle ce parcours avec une moyenne de 31 km/h, câest moins bien quâen 2019 (32,2)
mais les conditions Ă©taient moins favorables aujourdâhui.
Tibo me double sur le vĂ©lo au 38Ăšme km, il mâencourage comme Ă son habitude, ça fait du
bien. Il me confie quâil est dans le durâŠtu mâĂ©tonnes !
De nouveau une transition longue de 500 m⊠avant dâattaquer la derniĂšre partie.
Cerise sur le gùteau, je peux taper dans la main de Tibo qui démarre sa CAP tandis que je
rentre dans le parc Ă vĂ©los ! Si ça câest pas du timing !
DĂ©part en CAP. Comme il y a 2 ans un pâŠâŠ de point de cĂŽtĂ© sâinstalle et mâoblige Ă
rĂ©duire lâallure. Jâai beau avoir 34 ans bien tapĂ©s, je ne sais toujours pas comment mâen
dĂ©barrasser efficacement. Comme dirait Tibo : âtu lâignores et ça passeâ mouaisâŠ
Je cours en 5â09. Jâavais misĂ© sur du 5â au km max, tant pis.
Jâarrive Ă accĂ©lĂ©rer sur les derniers 500m. Je boucle ce 1er duathlon en 2h55.
CÎté classement : 1Úre féminine sur 6. La 2Úme est à 20 min. Au scratch : 22Úme sur 49.
TrĂšs peu de participants sur ce format, Ă©tonnant mais cela ne gĂąche pas mon podium.
Je nâoublie pas que dans une course, lâimportant reste le chrono.
Une fois de plus, nous avons eu la chance de partager ce moment sportif en famille et ça, ça
nâa pas de prix !
RĂ©cit de course de Tibo
Pour varier les plaisirs et nâayant pas le courage d’enchaĂźner un deuxiĂšme half sur deux
mois, je me suis inscrit sur le triathlon distance (pseudo) olympique.
La prĂ©paration des derniers mois nâest pas optimale suite aux vacances et Ă une petite
baisse de motivation aprĂšs le chtriman. Jâarrive donc sans pression et sans objectif
particulier sur cette course.
PremiĂšre partie : la baignade.
Covid oblige, le départ ne se fait pas en mass start mais en version contre la montre avec
dĂ©part toutes les 6 secondes. De plus, lâeau Ă©tant Ă moins de 16° la combinaison est
obligatoire. Je dĂ©marre en vingtiĂšme position je plonge dans lâeau et lĂ câest le drame : lâeau
est trĂšs trĂšs froide et jâai lâimpression dâavoir des bouts de bois Ă la place des bras, câest
vraiment dommage que lâon nous est pas donnĂ© le droit de sâĂ©chauffer un peu avant le
dĂ©partâŠ
Ce dĂ©part Ă©chelonnĂ© me donne une sensation trĂšs particuliĂšre : jâai lâimpression dâĂȘtre seul
au monde avec aucun concurrent autour de moi. Je nâai clairement pas la grande forme en
nat mais je double tout de mĂȘme 3 personnes et personne ne me double, vraiment bizarreâŠ
En toute logique, je fais le pire chrono de nage de ma carriĂšre au 100 m, je me rassurerai
plus tard à la lecture du classement général : soit il y avait plus que 1500 m (ce qui est le
casâŠ) soit tout le monde a fait de la âŠ. (ce qui est le cas aussiâŠ)
Transition : jâavais oubliĂ© quâelle Ă©tait aussi longueâŠ
DeuxiĂšme partie : la bicyclette.
La deuxiĂšme partie est toujours ma prĂ©fĂ©rĂ©e. MalgrĂ© tout jâai de moins bonnes sensations
quâil y a deux ans, certaines parties du chĂąteau ont Ă©tĂ© refaites rĂ©cemment et lâentrĂ©e et la
sortie nĂ©cessitent plus un vtt quâun clm⊠put*** de cailloux jâai failli me mettre au tas au
dĂ©part et Ă lâarrivĂ©e (merci au rĂ©flexes de lâancien vĂ©tĂ©tiste qui sommeille en moi)
Le parcours est le mĂȘme quâil y a 2 ans mais Ă quelques petites nuances prĂšs :
â il y a beaucoup plus de vent
â Le gravillonnage rĂ©cent dâune partie des routes dĂ©grade le rendement.
â Mais oĂč est cet astre quâon appelle âSoleilââŠ?
Je fais les 46km et les 300 m de dénivelé en 1h20 à 34,6km/h de moyenne sans chercher
plus que cela Ă m’Ă©conomiser et je me pose rĂ©ellement la question de ma capacitĂ© Ă
enchaĂźner efficacement la CAP.
DerniĂšre partie : promenade post-digestive :
DĂšs le premier kilomĂštre, je sens que jâai un meilleur feeling que sur les derniers triathlons M
effectués. Aucune douleur musculaire ni digestive et une bonne sensation de fluidité,
pourtant ayant seulement 40 km de course à pied dans les jambes depuis début juillet, on
ne peut pas dire que jâĂ©tais super entraĂźnĂ©.
Je fais mon premier kilo en 4â30 et cours avec des personnes du 10km, du semi et du
marathon courus en parallĂšle. Je double, ce qui me motive. Jâarrive Ă garder ce rythme sur
tout le parcours qui est toujours aussi beau en signant ma meilleure moyenne sur un
triathlon distance olympique.
Conclusion : il vaut mieux ĂȘtre sous entraĂźnĂ© que sur entraĂźnĂ©âŠ
Bilan T2 Area :
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