Retour sur le Triathlon de Belfort en région Franche-Comté du Samedi 26 Mai.
Thomas Defontaine a participé pour la seconde année consécutive à ce magnifique triathlon à l’étang du Malsaucy.
Cette année, l’ensemble du Triathlon (parc à vélo et transitions) se déroulait sur ce plan d’eau. Pas de caisse dans le parc à vélo, utilisation de Sac en Plastique avec la mention Bike et Run !
Après remise en question, cet article vous fait part de quelques erreurs à éviter sur un Triathlon Longue Distance. Ce sera l’article conseil de votre président.
Ma participation à ce triathlon est motivée par le fait de renouveler l’expérience sans avoir consommé de produit dopant. En effet l’année dernière, j’avais participé à ce triathlon avec un traitement médicale pour une angine: antibiotique et cortisone. Je voulais renouveler l’expérience en étant clean. Egalement mon aptitude physique à enchaîner deux Triathlons Longue Distance en 15 jours seulement: le Dimanche 13 Mai je participais au LD de Compiègnes.
Tout d’abord, je pris la route à destination de Belfort le vendredi 25 Mai. 7h de route en passant par le Luxembourg. Arrivé sur le site du Malsaucy vers 16h. Retrait du dossard et dépôt du vélo au parc à vélo pour être tranquille le samedi matin.
La météo est au rendez vous: grand soleil, 28°C dans l’après midi avec possibilités d’orage.
Samedi 26 Mai, jour de la compet’: levé à 07h, petit déjeuner à 07h30. Départ natation à 09h.
Je voulais à tout prix battre mon temps sur 1900 m Nat’. Je lance donc la machine, mais je peine à allonger, à trouver mon souffle. Je ressens une gêne dans le ventre. Je me rends compte que je suis en pleine digestion. Tant pis, on s’accroche.
Je boucle la partie natation en 33min, nouveau record personnel.
Je monte sur le vélo, dés le début j’ai une gêne au fessier droit, impossible de tirer sur les cales. Je ne comprendrai qu’à la fin de la course, le masseur me dira: « vous avez une sciatique du au trajet routier de la veille ».
Je prends donc mon mal en patience, je me dis 90km avec la montée du Ballon d’Alsace, la route est longue, cet douleur m’oblige à être cool sur le vélo. Allons-y tranquillement. Arrivé en pleine ascension du Ballon, au 55ème km je suis pris de crampes aux mollets et quadriceps. Evènement qui ne m’arrive jamais à vélo. Je cherche mon erreur: mon hydratation pendant la course est correcte. Je comprends bien plus tard, encore une fois, que la veille, pendant le trajet, je n’ai pas assez bu… Les péripéties sur la partie vélo ne s’arrêtent pas là. Lors de la descente du ballon, lancé à 60km/h, en pleine ligne droite, le vélo part de l’arrière, je viens de crever ! Je m’arrête donc comme je peux, remplace ma chambre à air. Je me rends compte que ma cartouche de gaz acheté sur AllTricks.com n’est pas compatible avec les embouts Décathlon. Je me trouve donc dans la situation de mendier une pompe à un concurrent, demande qui est interdit par le règlement du triathlon.
Ma Garmin me donnera sur la partie vélo un temps de déplacement de 3h04min et un temps écoulé de 3h16min, je perds donc 12min partagés entre les crampes et la crevaison. Vmoy de 28km/h.
La course à pied, mon point noir depuis quelques années, est compliquée par une température de 28°C et une douleur permanente au pied (Haglund) . 3 boucles de 7 km autour de l’étang de Véronne en 2h07min.
Résultat: 454ème au général sur 583 arrivants.
Cette compétition comptait 622 partants.
192ème Senior Homme sur 223.
Temps total: 6h03’44 »
Natation 33’11 » / Vélo: 3h16’40 » / CAP: 2h09’04 »
Comparaison 2017: Natation 37’00 » / Vélo: 3h16’33 » / CAP: 1h54’10 » Temps Total: 05h52’26 »